Les bases scientifiques constituent des plateformes opérationnelles essentielles pour conduire des recherches sur le long terme avec une instrumentation en continuelle évolution. Assurer la pérennité de ces bases et de l’activité scientifique nécessite une logistique complexe adaptée à l’éloignement et aux conditions extrêmes qui règnent dans ces régions.
Au sud, l’Antarctique
La base Dumont d’Urville en Terre Adélie et la station franco-italienne Concordia au cœur du continent sont les deux implantations françaises en Antarctique.
Terre Adélie, sur la région côtière
La station Dumont d’Urville et l’annexe de Cap Prud’omme
Dôme C, à l’intérieur du continent
la station Concordia franco-italienne
Le raid relie les deux stations pour assurer le ravitaillement de Concordia.
Au sud de l’océan Indien, les îles subantarctiques françaises
île d’Amsterdam
La base Martin-de-Viviès
Île de la Possession, archipel de Crozet
la base Alfred Faure
Île Kerguelen
La base de Port au Français
Situées à la limite des océans Indien et Austral, les îles subantarctiques françaises et les bases permanentes qu’elles abritent sont gérées par l’administration des TAAF. L’IPEV a la responsabilité de la mise en œuvre des programmes scientifiques. Les 5 stations se répartissent depuis le 37ème parallèle Sud (Île Amsterdam) jusqu’à 75° de latitude Sud (Concordia). La France est ainsi le seul pays à disposer de stations scientifiques le long d’un tel gradient de latitude dans l’océan austral et en Antarctique.
Au Nord, l’Arctique
Île du Spitzberg, Svalbard
Base AWIPEV à Ny-Ålesund, franco-allemande en partenariat avec Alfred Wegener Institute for polar and marine research